Encore appelée leucose féline, cette maladie est provoquée par un rétrovirus, le virus leucémogène félin (feline leukemia virus). C’est une maladie grave, à l’issue souvent fatale.
La transmission peut aussi se faire de la mère au foetus ou au chaton par l’intermédiaire du placenta ou du lait.
Il existe un vaccin contre le FeLV. Vacciner votre chat contre la leucose est une nécessité dès lors qu’il est amené à sortir.
La vaccination d’un chat déjà infecté est inutile
Le traitement est uniquement palliatif et il faut souvent rapidement euthanasier le chat pour arrêter ses souffrances. Pour diagnostiquer la maladie, il faut faire un test qui recherche la présence du virus dans le sang du chat. Ce test est réalisé sur très peu de sang et se fait très vite. On l’utilise aussi avant de vacciner contre la leucose ou chaque fois qu’on adopte un nouveau chat. Il permet de savoir si le chat est négatif ou positif et s’il doit être isolé de ses congénères.
Un chat atteint de leucose excrète le virus toute sa vie. Il est donc contagieux pour ses congénères en permanence.
Symptômes
Si son système immunitaire n’est pas assez efficace ou s’il est jeune (chat de moins d’un an), le virus reste dans son sang et il devient à son tour contagieux pour ses congénères. Il va déclarer des symptômes en six mois à deux, trois ans. Déficience en globules rouges (anémie) accompagnée ou non d’un déficit en globules blancs (leucopénie) ce qui entraîne une défaillance du système immunitaire rendant alors le chat sensible à toutes sortes de maladies, notamment, atrophie du thymus et croissance retardée chez les chatons, lymphosarcomes (tumeurs des ganglions), anémie non régénérative, avortement chez les chattes gestantes, immunosuppression responsable d’abcès récurrents, de coryza chronique, la FIP, l’hémobartonellose, les stomatites chroniques empêchant l’animal de s’alimenter, les uvéites (inflammation de l’oeil), le développement d’abcès. La leucose peut aussi entraîner la formation de tumeurs cancéreuses : lymphosarcomes, leucémie.
Diagnostic
Il passe par la réalisation d’une prise de sang, ce test est réalisé en routine par votre vétérinaire, par exemple lors de l’adoption d’un chaton, ou de l’introduction d’un nouvel individu dans un effectif de chats sain.
Ce test recherche la présence du virus (et non des anticorps). Un porteur latent peut ne pas être dépisté. D’où l’intérêt de tester à nouveau quelques mois plus tard…
Traitement et prévention
S’il n’existe à ce jour aucun traitement pour ces deux virus FIV/FeLV, il ne faut pas condamner pour autant les chats ayant contracté la maladie, même si l’emploi de l’interféron permet d’améliorer la survie des chats atteints. Une fois que le virus est « réveillé » et que la maladie est déclarée, le pronostic est malheureusement sombre. De plus, une fois les premiers symptômes apparus, il est possible de traiter ceux-ci de manière ciblée pour régler les problèmes du chat un à un (sa fièvre, sa diarrhée, etc). Cela représente un coût que vous devez être prêt et capable de payer.
Il y a cependant quelques règles à respecter, la première étant bien sûr de garder son chat à l’intérieur ! Non seulement cela lui évitera de contracter d’autres maladies, auxquelles il est devenu sensible comme cela a été expliqué, mais en plus il y aura beaucoup moins de risques que votre félin transmette le virus à un autre chat.
Chats avec ce virus mortel ne doivent jamais être mélangés avec d’autres chats non positives, ni peuvent-ils sortir à l’extérieur, sinon vous les condamnez potentiellement à une vie de souffrance et de maladie pas que ce chat, mais d’autres qu’il sera en contacte avec.
Celui-ci est impossible pour un chat sauvage ou qui vit dehors, malheureusement pour lui et pour ne pas condamné pleins d’autres chats, il faut penser de l’euthanasier. Les populations de chats sauvages et errants constituent un réservoir important du virus.
Sa prévention passe donc par la vaccination.